Arrivée de l'Ambassadeur d'Armagnac et Comminges

Deux chevaux s'arrêtent dans la cour d'honneur de l'hôtel d'Assézat. L'un pour le valet, l'autre pour l'ambassadeur.
Un jeune garçon s'annonce :

Je suis Caesar-Milandor de Castel Vilar, ambassadeur des Comtés d'Armagnac et de Comminges.
Y a-t-il quelqu'un ?

en attendant la venue de quelqu'un, l'enfant et son valet restent assis sur leur monture.
On ne sait jamais, s'il n'y a personne, on ira voir ailleurs.

Nombre de messages : 207 Date d'inscription : 12/08/2011

[Pardoooon :$]

Flavien voit, Flavien s'en va. Non, il ne se barre pas comme ça sans rien dire, évidemment, il s'en va prévenir la Nad que y'a un spécimen d'ambassadeur bizarre devant l'entrée, à peu près pas beaucoup plus petit qu'elle. C'était à dire un gamin en fait. Quelqu'un qui avait une taille normale pour son âge.

-AC !

Il avait encore réduit la phrase type, parce que la Cancelière avait la tête comme une pastèque en ce moment. Fallait faire court court. Elle hocha la tête pour lui dire qu'elle avait bien compris, elle termina sa petite lettre avant d'aller le voir quand même.
En chemin, elle frotta son gros ventre. Mouarf ! Vivement début décembre tiens !

-Bonjorn Eicelença ! Soi Nadège Montgallet, Cancelièra del Comtat de Tolosa. Embelinada.*

Elle sourit au valet, pensant que c'était lui l'Ambassadeur qui venait avec son fils.

-Pòdi véser vòstra Sagelet de Cresençat ?*

Puis la vieille sourit, elle aimait trop ça sourire !

[Bonjour Excellence ! Je suis Nadège Montgallet, Chancelière du Comté de Toulouse. Enchantée.
Je peux voir votre lettre de créance ?]

Pas très causant le serviteur. Il vient, il écoute, il s'en retourne.
Bon ben ça veut au moins dire qu'il y a du monde dans ce joli hôtel.

Une dame arrive peu après et s'adresse à Félix, le valet. Celui-ci répond poliment au sourire par la même expression mais sans dire un mot. Il descend du cheval et va se poster près de celui du garçon en faisant un signe de la main à la dame qui signifie, regardez, c'est par ici.

Toujours juché sur le destrier, Milou ne comprend rien à l'occitan...
Il a pourtant suivi plein de cours et de leçons mais la langue locale n'en fait pas partie. Heureusement, Félix, lui, est là aussi pour ça.
Se penchant vers lui, il écoute la traduction.

Après avoir compris de quoi il s'agissait, le garçon descend du cheval tout seul, comme un grand et confie les rennes à Félix.
Il secoue ses beaux habits de velour et s'avance vers la dame. il s'incline vers elle.

Mes respects, Excellence Nadège.
Voici mes lettres de créance.
J'ose espérer que vous me pardonnerez mon ignorance de la langue occitane.

Le garçon sort de sa besace de cuir le précieux parchemin roulé et le tend à la Chancelière de Toulouse.

Spoiler: