Elle avait cheminé, longtemps, très longtemps. On ne pouvait pas dire que le voyage était des plus court jusqu'au comté de Toulouse, la jeune femme l'avait bien comprit. Le cocher du carrosse la réveilla tandis que le jour était pleinement levé dehors. La voilà qui baille, s'étire, et regarde par la fenêtre, levant un rideau. Elle plisse les yeux, aveuglé par le jour.
Nous y voilà enfin ! Diantre ! Il était temps.
Quelques heures passèrent après cette magnifique déclaration. Temps moyen pour que la blonde du "nord" se vêtisse convenablement et se restaure. Il était désormais l'heure de se remettre au travail, et, vêtu de parme, se dirigea vers la chancellerie Toulousaine.
Le bâtiment était caractéristique de l'architecture du coin, et la jeune femme trouva cela très à son gout. Couverte d'une cape de velours rehaussée de fourrure afin de lutter contre le froid, elle s'avança, abaissant sa capuche.
Face au garde elle se présenta.
Lucie-Anne de Castelviray, nouvelle ambassadrice de l'Alençon.