Un Paon Guyennois en terres toulousaines

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 03/05/2012

Maitre Georges Léonard Watelse dandinait son précieux derrière, nouvellement drapé dans un tissu de choix, vers Hôtel d'Assezat. Nul ne le connaissait en l'endroit, et le fier Paon souhaitait faire bonne impression. Il s'était affublé de ses plus beaux bijoux ce qui faisait ressembler l'Orfèvre à un de ces princes du désert. Étincelant de mille feux, Watelse se remémorait sa récente nomination en tant qu'ambassadeur Guyennais : peut-être aurait-il du viser encore plus haut. Duc? Roi? Oh! Cela viendrait en son temps. Mais le temps comptait au quasi-sexagénaire. Grand soupir : il venait de souiller une chausse dans la déjection d'une jument.

Fieffée femelle, je ferai de toi une belle escalope! ...

Geste de dégoût.

Les femelles ne font jamais de viandes goûteuses de toute manière.

Le fat atteint rapidement la porte d'entrée où il laissa son nouveau valet l'annoncer :

Son Excellence, Maitre Georges Léonard Watelse, fin et bel ambassadeur de Guyenne et Orfèvre connu par tous les royaumes et par delà les mers.....

Longue tirade. Le valet crut un moment perdre son souffle.

... souhaiterait rencontrer son homologue Son Excellence Isabella Vampiritch.

A ce nom, Watelse renifla. A leur première rencontre il n'avait pas aimé son odeur de femelle. Peut-être avait-elle pris un bain pour atténuer l'outrance.

**Cancelièra** Nombre de messages : 161 Date d'inscription : 11/08/2009

Que de bruit, mais quel est ce grabuge qui nuit à la quiétude d'Assézat. Le chancelier entendit alors des paroles sans fondement, des fanfaronnades de petites gens. Il descendit alors de le hall pour voir la bête qui beuglait dans les couloirs. Il découvrit alors un homme accompagné de son valet, mais vétu d'une façon assez risible: arborant encore plus de bijoux que le Roy de France et sa dame réunis.

"Excellence, c'est bien cela? Bienvenue à Assézat, je vous prie de suite de bien vouloir cesser votre démonstration de voix. Vous êtes ici dans un lieu de travail et de tranquillité."

Une fois, cela fait, il remarqua l'odeur peu commode qui trainait autour du diplomate.

"Messire, je suis Hector Eribert Livius Isidore ORPHEE, Comte de Miglos, et Chancelier de Toulouse. Il semblerait que je n'ai jamais entendu parler de vous en dehors de ma filleule, qui est votre homologue. Je vais vous mener à son bureau. A moins que vous préférez passer par les commodités pour oter ce subtil parfum que vous arborez."

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 03/05/2012

Watelse ne comprenez pas vraiment l'intervention de celui qui se tenait devant lui. Il n'avait pas haussé la voix plus que de mesure devant la jument, et si son valet avait un timbre un peu fort, il ne lui semblait pas que les longues précisions sur son identité soient inutiles.

Le Maitre orfèvre n'entendait pas plus sa remarque sur l'odeur. Quelle odeur? Sûrement celle de la rue et de l'endroit. Trop de femelles avaient du y passer en ce jour et les avaient imprégnés assurément. Il se renifla : non, vraiment, il ne sentait rien de douteux.

Messire, je suis bien aise de vous rencontrer.

Il lui tendit la lettre de créances qui l'indiquait comme nouvel ambassadeur guyennois en comté Toulousain.

Un Paon Guyennois en terres toulousaines Lettre10

Très bien, je souhaiterais en effet m'entretenir avec mon homologue.

La blonde avait observer la scène depuis le début et avait arquer un sourcils quand elle avait entendu son homologue menacer Sif sa jument. Aie aie aie sa allait pas passer sa, on ne menaçait pas sa jument impunément mais bon en t'en que Diplomate elle savait qu'elle devait rester calme. Elle pénétra dans l'Ambassade quelque minutes plus tard, juste le temps de l'entendre répondre au chancelier en lui présentant sa lettre de créance. Une révérence au Grand Chancelier et un salut de tête a son homologue.

Votre Excellence.... la bienvenu a Assezat... je suis heureuse de voir que vous avez sue trouver le bon chemin.

Un petit coup d’œil vers la chaussure avant de sourire légèrement puis un regard vers son parrain.

Grand Chancelier je vous remercie d'avoir accueillit mon Homologue j’étais un petit peut occuper avec Sif, vous savez la jument pur sang que vous m'avez offert.

Un sourire puis a nouveau un regard vers son homologue.

Vous souhaitez peut être passer par les commodité pour nettoyer vos chausson messire ? Sauf si vous désirez garder ce petit souvenir de votre arriver en nos locaux on dit que cela porte bonheurs ..

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 03/05/2012

Le rouge lui monta au sang. L'orfèvre avait rarement honte car un homme imbu de lui-même ne se rabaissait jamais. Cependant, la jument et sa déjection avait suffit à rendre son arrivée des plus ridicules. Il s'en rendait compte. Il essaya alors de rentrer dans ses souliers (crottés^^).

Votre Excellence, me voici bien aise de vous apercevoir. Je souhaite d'avoir un pied moins gauche que le mien, ce qui vous permettrait d'éviter les écueils équins. Je doute que ce "présent" m'apporte plus de bonheur qu'en cette semaine où je suis devenu père d'un jeune mâle en pleine santé. Voici pourquoi, je nargue la chance et accepte volontiers ce passage aux commodités.

S'apprêtant à fermer la marcher derrière elle, il la questionna sur son voyage de retour depuis le Palais de l'Ombrière.

Le voyage n'a t'il pas été trop éprouvant depuis notre rencontre au Palais de l'Ombrière? Les routes sont-elles sûres? A moins que vous n'ayez voyagé par le fleuve...

La blonde eu un sourire puis s'inclina devant le Chambellan.

Grand Chambellan je vous remercie d'avoir accueillit mon Homologue je fut en retard pour cela.

Puis elle se tourna vers son homologue avec un sourire avant de prendre le chemin des commodité lui indiquent de la mains la porte sur la droite.

Je vous laisse y aller...Quand a mon voyage tout c'est bien passer je vous remercie de me demander... Je vais vous laissez le temps de vous...nettoyez et je vous attendrait dans notre bureau.

La Blonde lui adressa un sourire avant de s'en retourner pour attendre son homologue dans leur Cartier.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 03/05/2012

Je crains de ne pas pouvoir vous suivre. Un garde m'en empêche objectant que je ne suis pas en droit d'y accéder.

Maitre Watelse montrait alors un bourru soldat barrant de son épée l'entrée de la salle.

Pouvez-vous le raisonner, cela nous permettrait de parler de mondanité et de choses plus urgentes dans un endroit tranquille.

L'orfèvre ambassadeur inclina la tête en direction de sa comparse toulousaine la pressant de faire preuve d'autorité auprès du trop discipliné garde.